Le temps s’étale en silence
En tourbillon dans la danse
Insolite de la chance
De trouver en soi le sens
Le sens de l’existence
La voie de la violence
Et de la tolérance
Qui mène à la patience
La patience de la nuance
Celle de l’indulgence
Qui renie la méfiance
Et force la confiance
La confiance de l’enfance
Celle de l’innocence
Qui met en turbulence
Nos envies de prudence
La prudence de l’abstinence
A vivre la différence
Nourrie de nos croyances
Et de nos divergences
Le sens de la patience
Oblige la confiance
A dépasser la prudence
Et chanter les divergences
Trouver en soi le sens
Le chemin de sa naissance
Solange Colas
Copyright N°
Commentaires
1. mylene51 le 19-01-2009 à 14:24:02 (site)
Je passe te souhaiter une bonne journée.Bisous
2. Michel de Crète le 01-02-2009 à 13:34:16
Bonjour à toi Solance ( ! )
Souvent à toi je pense
Aimant ce qui t’offense,
Car comme toi je pense
Que c’est de nos enfances
Que viennent les turbulences !
Voici ce que j’en pense,
Au vu de mon enfance :
Avant notre naissance,
N’ayant pas connaissance,
Nous vivons dans l’aisance,
Car vivons l’ignorance !
Quand je dis « ignorance »,
N’y vois pas manigance :
Nous vivons l’insouciance
En neuf mois d’existence
Sans que personne ne pense
Que cette « tue » présence
Sera , quoiqu’on en pense,
Après la délivrance,
L’explosion du « bon sens »,
Ce « bon sens » qui encense,
Qui génère « transcendance »
Bien avant la naissance.
Nous avons l’inconscience
Que bonheur avec science
N’inspirent pas la confiance.
Le bonheur est intense,
La science n’est que prudence..
Aussitôt la naissance,
Nous apprenons la science
Qui construit la conscience.
Mais au fond est intense
Ce qu’on nomme inconscience.
Et voilà l’insolence
Qui de nos existences
Fera des turbulences.
Devant cette évidence
Que faut-il que l’on pense ?
C’est très simple à mon sens :
Très brève est l’existence
De l’humain quoiqu’il pense.
Alors qu’il trouve l’essence
Qui motive l’existence,
Celle qui génère le sens
Qu’on appelle « quintessence »,
Et qui donne le vrai sens
De nos brèves existences.
Merci de ton absence
Qui est une vraie présence.
Michel